2024 Auteur: Gavin MacAdam | [email protected]. Dernière modifié: 2023-12-16 13:39
La rhizomanie de la betterave, également appelée barbe (littéralement le nom de la maladie se traduit par "racines folles"), se produit assez souvent. Cette maladie virale entraîne un jaunissement nécrotique des nervures de betterave. Les premiers symptômes d'un malheur destructeur peuvent être remarqués dès le mois de juin, lorsque les jeunes plantes, lorsque le temps chaud s'installe, commencent à brunir et à se faner lentement. Les racines des plantes infectées sont petites. En règle générale, ils semblent sous-développés et se caractérisent par un nombre impressionnant de racines entrelacées. Et après un certain temps, ils durcissent, deviennent fibreux et commencent à pourrir
Quelques mots sur la maladie
Les feuilles de betterave attaquées par la rhizomanie acquièrent une couleur jaunâtre ou vert pâle. Au fur et à mesure que la maladie se développe, une nécrose ou un jaunissement des nervures des feuilles peuvent également être observés. Et plus près de la fin de la saison de croissance, les feuilles centrales se caractérisent par des limbes rétrécis et des boutures allongées. Les betteraves qui ont perdu leur turgescence commencent à accuser un retard de croissance notable.
Quant aux plantes-racines, elles sont plutôt de petite taille et la soi-disant "barbe" apparaît sur leurs parties caudales - un nombre assez solide de minuscules racines latérales, étroitement liées les unes aux autres. La gravité de ces symptômes dépend de la phase de développement de la betterave, de la fréquence des précipitations et de leur quantité, ainsi que de la température. Par conséquent, les symptômes peuvent parfois varier considérablement.
Si la rhizomanie a assez fortement affecté les plantations de betteraves, le rendement peut diminuer de moitié ou même plus, et la teneur en sucre de la betterave dans ce cas tombe de 16 - 18% à 10%. La croissance des cultures infectées est fortement ralentie, le sucre des betteraves s'accumule également extrêmement lentement et sa teneur en eau diminue considérablement. De plus, les plantes-racines se caractérisent par une diminution de la teneur en alpha-amine et en azote total et en diverses substances sèches. Et la quantité de calcium, de potassium et de sodium qu'ils contiennent augmente considérablement. Les betteraves attaquées par le malheureux malheur se caractérisent par un boisé et commencent souvent à pourrir à partir de la queue.
L'agent causal de ce fléau est un virus dont les principaux vecteurs sont considérés comme des cytospores et des zoospores. Soit dit en passant, cet agent pathogène est présent dans presque toutes les zones de culture de la betterave. La propagation du virus nuisible se produit par l'intermédiaire d'un champignon du sol appelé Polymyxa betae lors du transport des betteraves, ainsi qu'avec du matériel, des débris végétaux et de l'eau.
La rhizomanie est plus prononcée en cas d'engorgement du sol et à des températures élevées. Et si le sol est suffisamment sec, la maladie se manifestera beaucoup moins souvent. Aussi, une augmentation du développement de la rhizomanie peut être observée sur des sols à réaction légèrement alcaline et neutre.
Comment se battre
Les principales mesures de lutte contre la rhizomanie de la betterave sont la collecte des résidus végétaux, l'abattage des cultures infectées avec leur destruction ultérieure et le désherbage régulier et opportun des mauvaises herbes. Mais le respect de la rotation des cultures dans la plupart des cas ne donne pas l'effet souhaité, car l'agent causal de l'infection peut persister dans le sol pendant dix ans. Impuissant dans la lutte contre cette maladie fatale et toutes sortes de pesticides.
Dans une certaine mesure, il est possible d'influencer la réduction de la nocivité de la rhizomanie en augmentant l'activité biologique du sol en maintenant sa structure optimale et en appliquant des engrais organiques de haute qualité. Et pourtant, ces mesures ne permettent de réduire la nocivité de la maladie que dans une mesure insignifiante.
La seule méthode de protection vraiment efficace est peut-être la culture de variétés avec des gènes de résistance à la rhizomanie destructrice. En règle générale, les hybrides ont un degré élevé de résistance - et c'est sur eux que vous devez faire attention.
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